CET ÉTÉ, PROTÉGEZ-VOUS DU SOLEIL

En vacances ou au travail, à la mer, en montagne, à la campagne et même en ville … Où que vous soyez, faites attention au soleil. S’il fait du bien au moral et permet à l'organisme de synthétiser la vitamine D, il peut aussi avoir des conséquences néfastes sur la peau. Notre dossier fait le point et propose des solutions pour que le soleil reste un bienfait.

Le coup de soleil est la plus connue et la plus immédiate des lésions cutanées provoqué par le soleil. À plus long terme, l'exposition répétée peut vieillir prématurément la peau. Lorsqu'il y a exposition chronique au soleil pendant plusieurs années, la peau endommagée devient alors un terrain propice à l'apparition d'une des formes de cancer de la peau (mais le soleil n'est pas forcément l'unique cause de la maladie).

Des facteurs augmentent le risque de cancer de la peau

Il y a, en premier lieu, la pigmentation de la peau et sa capacité à bronzer : le rayonnement ultraviolet émit par le soleil affecte la peau de tout le monde, mais la réaction de la peau varie énormément d'une personne à l'autre. L’hérédité est un autre facteur. Pour des raisons que l'on ne comprend pas encore parfaitement, les personnes d'origine celtique (Irlandais, écossais ou Européens du Nord) sont davantage sujettes à un cancer de la peau dû au soleil. Les maladies génétiques qui affectent la peau peuvent aussi accroître ce risque.

Prudence avec certains médicaments, dont les antibiotiques. Ils peuvent sensibiliser la peau au rayonnement ultraviolet par le biais d'un processus appelé photosensibilisation. La durée de l'exposition au soleil est également un facteur de risque du cancer de la peau : au fil des ans, les effets destructeurs du rayonnement ultraviolet s'accumulent. En général, le risque de cancer de la peau augmente en fonction de la durée d'exposition au soleil et de l'intensité du rayonnement.

Heureusement, il est possible de réduire le risque de cancer induit par soleil

Dans la mesure du possible, l’été, il faut éviter de s’exposer entre 11 h et 16 h. Si c’est inévitable, le port d'un chapeau à large bord et de vêtements protégera la peau et le cuir chevelu.
Si l'application d'un écran solaire constitue une mesure de protection supplémentaire, elle ne remplace aucunement les autres mesures de protection déjà citées. Enfin, il faut faire examiner sa peau régulièrement. Les signes alarmants comprennent toute lésion, plaie ou partie de peau qui ne cicatrise pas ou qui se desquame continuellement. Il faut aussi surveiller toute grosseur qui prend du volume, surtout si elle est de couleur brune ou bleuâtre.

Comment bien choisir sa crème solaire ?

1. Opter pour le bon indice de protection solaire
Le facteur de protection solaire (FPS ou SPF) est le critère le plus important. Il se mesure en fonction de la transmission des UV à la peau (selon la formule 1 / indice). Son indice varie de 6 à 50. Pour une crème solaire à indice 6, la quantité d’UV transmise à la peau sera de 16,6 % (selon la formule 1/6). Pour une crème à indice 50, la transmission sera de 2 % uniquement.

2. Connaître son type de peau pour bien la protéger
Une personne à la peau claire, aux cheveux blonds ou roux et à la peau qui brûle facilement et ne bronze pas optera pour une crème solaire très haute protection SPF 50+. À l’inverse, une personne aux cheveux et yeux noirs, à la peau mate qui bronze beaucoup, pourra utiliser une protection SPF 6 et plus.

5 coups de soleil à l’adolescence suffiraient à augmenter de 80 % les risques de développer un cancer de la peau à l'âge adulte. (Étude américaine menée pendant 20 ans sur plus de 110 000 infirmières : Long-term Ultraviolet Flux, Other Potential Risk Factors, and Skin Cancer Risk: A Cohort Study, Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention, 2014

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